samedi 25 juillet 2015

25/07/2015 - Départ pour le camp 1

C'est aujourd'hui le grand départ, nous partons donc pour cinq ou six jours avec à la clef, on l'espère, le sommet entre le 29 et le 31. Hier deux espagnols croisés au camp de base nous ont annoncé un changement de météo, shit ! De toute façon on va aller voir, il est grand temps de passer à l'action.

Nous empruntons donc l'itinéraire kairné par Max la veille et effectivement même si il serpente pas mal il évite les passages raides et s'avère confortable, nous joindrons le camp 1 en environ 3h, pas mal avec le chargement que nous avons, j'ai chargé mon sac comme un blaireau avec beaucoup de poids en haut et même s'il n'est pas très lourd il me déstabilise énormément. Nous arrivons vers midi, la pluie se met à tomber, on monte rapidement la tente pour se mettre à l'abris. Cette fois nous nous sommes encordés pour le passage des bédiaires, inutile de prendre des risques inutiles et nous avons le matériel, car si la corde ne nous gardera par au sec en cas de rupture du pont de neige elle devrait nous garder en vie, c'est plutôt bon à prendre !
A l'abri sous la tente au C1
Il pleut ainsi toute l'après-midi, cela se transforme même en grésil en fin d'après-midi avec le refroidissement. On commence à s’inquiéter du chargement des pentes supérieures qui dominent la montée au camp 2 que nous devons emprunter demain. Heureusement c'est plus bruyant sur la toile de tente que ce qui tombe vraiment. Le réveil est prévu pour 3h histoire de passer la zone craignos de très bonne heure.
Petite éclaircie au C1
La voie vers le camp 2
Glacier en face, en rive gauche de l'Engilcheck
Le soir nous faisons la connaissance d'Irina, une jeune russe qui attends au camp 1 ses partenaires partis en altitude. Bien contente de trouver un peu de compagnie et nous aussi, depuis Bishkek nous n'avons pour ainsi dire causé à personne. Elle parle un bon anglais et même si les sujets de conversations sont bien plats cela est très agréable.

Demain l'étape est exposée, dans l'ordre, aux avalanches, aux chutes de pierres et aux chutes de séracs. Cela fait beaucoup, avec de surcroît 1000m de D+ pour atteindre notre plus haute altitude sans acclimatation préalable. Cela ne manque pas, comme toutes les veilles de grosses courses, impossible de trouver le sommeil.



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