dimanche 19 juillet 2015

19/07/2015 - Le trek d'approche - Troisième journée

Nous reprenons notre marche sur le chemin en balcon, celui-ci nous amène à mi-journée à la prairie Merzbacher, à peu près au niveau de la confluence entre les branches nord et sud de l'Engilchek. Le sentier se poursuit et nous suivons un balisage qui monte à main droite, semblant partir sur un glacier arrivant en rive gauche, malgré l'étonnement nous suivons le balisage jusqu'à ce que celui-ci s’interrompe brutalement. Nous pensons depuis que ce balisage correspondait à une excursion à la journée depuis le camp intermédiaire de la praire Merzbacher et s'arrêtait au niveau d'un point de vue.

Panorama à la prairie Merzbacher, derniers brin d'herbe avant le désert

Confluence des branches sud et nord de l'Engilcheck

Fin du balisage, arrivée au "point de vue"

Quoi qu'il en soit nous repartons plein nord pour redescendre et prendre pied sur le glacier. Cette après-midi sera infernal, aucun balisage n'est présent même si nous retrouvons une vague sente et le cheminement sur le glacier est un enfer. Celui-ci parait plat de loin mais est en fait vallonné de reliefs qui imposent d’innombrables détours.
Le type de reliefs sur le glacier
De plus, de nombreuses bédiaires - sortes de rivières glaciaires - nous barrent certains accès. En effet, même si il n'y a parfois pas beaucoup d'eau le fait que le lit soit en glace vive nous interdit toute traversée au risque de finir emporté dans ce toboggan de glace jusqu'à ce que la bédiaire ne disparaisse sous le glacier dans un moulin.
Exemple de bédiaire
Les paysages, quoique très austères, sont parfois splendides à l'images des lacs glaciaires que nous croisons
Lac glaciaire
Le spot de bivouac sera ce soir moins cosy, il nécessitera une demi-heure de terrassement pour obtenir quelque chose de vaguement plat. Néanmoins il y a de l'eau à proximité, l'occasion notamment de laver mes chaussettes dont l'odeur commence même à m'incommoder !
La journée de marche a été dure, avec la fatigue le froid commence à se faire sentir, il doit fait aux alentours de 3°C et les doudounes sont parties en hélico au camp de base. On ne traînera pas trop pour se faxer dans les duvets ce soir.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire